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Pourquoi je me suis remis au vinyle

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Ça peut paraître bizarre, mais depuis quelques semaines, je prends goût à acheter et écouter des vinyles. A l’ère tout numérique, et grand consommateur de musique streamée, on pourrait penser que le vinyle n’a vraiment plus sa place. Très contraignant : installation (allez changer une cellule de platine, régler le bras, etc..), un support relativement fragile, encombrant, avec plus ou moins 30min par face, qui donc nécessite d’être retourné. Effectivement, par rapport à un media center avec plus de 10000 titres stockés dessus, connecté à un catalogue en streaming, question confort d’utilisation, y’a pas photo. Mais voilà, depuis quelques temps, le vinyle a repris une place dans mon « mode de consommation de la musique ».

Le disque vinyle, c’est quoi ?

Je me permets de rappeler le fonctionnement et les principes du disque vinyle. Et oui, ça fait un petit moment que le commun des mortels ne s’en sert plus et il n’est plus dans les usages de s’en servir. A part si vous avez un parent (parce que oui, c’est souvent les parents qui savent s’en servir) pour vous expliquer, la manipulation des disques et l’entretien de la platine est assez laborieux.

Faisons vite, faisons bien. Un disque vinyle est composé de sillons, gravés en spirale de l’extérieur vers l’intérieur. Au passage de la pointe de la cellule (composée d’un diamant ou d’un saphir) directement sur le sillon, le signal contenu est converti en signal audio qui peut être amplifié.

Une meilleure qualité de son

Bon alors là, tout est relatif. Si vous prenez un disque neuf et que vous le lisez avec une platine qui a une cellule de lecture neuve, en théorie, vous aurez un meilleur son. Certains le décrive comme plus chaleureux, disposant d’une meilleure spatialité. De fait, vu qu’il s’agit d’un support analogique, vous avez la courbe complète du son, et pas celle convertie au format numérique.

Une vraie alternative sonore

Oui, quand on se dit: je vais écouter tel ou tel titre en vinyle, on a vraiment une autre version du morceau que l’on passe. Déjà parce que si le disque est d’occaz, on a droit à quelques craquements. Mais, avant tout le disque vinyle est, contrairement aux CD et formats extraits (quelqu’ils soient), un format analogique. Plus d’info sur la différence entre le numérique et l’analogique. J’avais depuis longtemps évincé les CD de ma collection audio. Quand j’en achète, je les rippe et les laisse dans la bibliothèque. Avec le vinyle, j’ai repris goût à la musique sur support matériel.

  • Déjà parce que c’est amusant (enfin, je trouve). Sortir le 33 tours, le placer, sélectionner la vitesse, manipuler le bras, y’a un côté artisanal pas déplaisant. Parce que oui, ça nécessite quand même un petit savoir faire, et vu que j’ai moins de 30 ans, je ne l’avais pas.
  • Comme je l’ai dit : je passe un disque, que ce soit mieux ou moins bien que la version CD (ou autre), j’ai une autre version de la musique
  • Il y a des vinyles que l’on peut vraiment qualifier de « beaux objets » (picture disc, etc.)

Un moment dédié

A la différence du Mp3, des plateformes de streaming et même du CD, passer un disque en vinyle est un moment dédié à la musique. Il faut prendre le temps de le sortir précautionneusement, de le mettre sur la platine, de modifier les réglages (33 ou 45 tours), et de bien positionner la tête pour la lecture. Ensuite, il faut rester près de la platine pour soit changer la face au bout de 15-20 minutes ou changer le disque. Ce sont de grosses contraintes pratiques, c’est clair, mais elles obligent à se consacrer uniquement, ou presque, à ce qu’on écoute. A l’heure du MP3 et de la consommation de musique effréné, avec les mecs qui utilisent leur portable comme baladeur, sans casque, juste pour avoir un bruit de fond, ça redonne un peu de sens à la musique.

En définitive, voilà les raisons qui me poussent aujourd’hui, à acheter en occasion comme en neuf des vinyles pour écouter et découvrir des groupes, en parallèle à mon utilisation intensive de Spotify pour l’écoute « quand je fais autre chose ».

 

Pour plus d’infos sur le vinyle et le monde des passionnés du vinyle : Microsillon

 


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Enguerran a aidé Pierre à lancer Jack 3.5mm et y contribue régulièrement, en publiant des chroniques d'albums, du test de matos et gère toute la machinerie du site. A côté de ça, il est designer et développeur web indépendant.

Commentaires

  • Munvier dit :

    Totalement d’accord, je me suis mis au vinyle dès que j’ai eu les moyens car mine de rien, un 2.1 et spotify, c’est moins onéreux que le vinyle, mais le principal est surtout le rituel obligatoire avant l’écoute qui est quand même agréable.

    Ce n’est quand même plus marginal, j’ai pu voir depuis quelques années l’évolution et la tendance des groupes de plus en plus à proposer ce genre de support, car non, le vinyle n’oblige pas à écouter les albums sortis seulement avant les 80’s … Alors, certes la décennie 90/00 est un trou noir en terme de vinyles souvent à part pour l’électro (merci les DJs), mais les artistes d’aujourd’hui ont tout compris : Format avantageux pour l’objet, les visuels etc mais surtout ces artistes proposent souvent un petit coupon qui permet de télécharger une version digitale en 320kbps ce qui permet d’avoir son précieux sur son ordi / mp3 …

  • Pierre dit :

    Merci pour ton très bon commentaire mon vieux, je savais que tu étais un fan du genre !

  • f!red dit :

    Très bon article !

    Je suis un peu plus âgé que toi (j’ai 38 ans), mais je me suis (re)mis au vinyle pour à peu près les mêmes raisons.
    Grand consommateur de musique sous tous ses formats (je possède environ 1500 CD dans ma discothèque et pas loin de 15.000 titres dans mon iTunes, abonné à Spotify etc…), le numérique m’a apporté beaucoup en terme de découvertes musicales mais m’a enlevé aussi certaines choses qui commençaient ces dernières années à me manquer de plus en plus : l’attente d’un nouvel album et la découverte de « l’objet » disque à sa sortie.
    Je me souviens il y a quelques années où le mp3 n’existait (quasiment) pas, (mode vioque : ON) l’annonce d’un nouveau Radiohead, d’un nouveau Beck ou d’un Sonic Youth à venir me mettait en quasi-transe plusieurs semaines avant la sortie. Puis la date approchant, c’était limite des tremblements et des gouttes de sueurs qui pointaient. Le jour J, j’appelais toujours mon disquaire favori pour savoir s’il avait bien été livré (il recevait ses colis entre 11H et 12H en général), et pendant ma pause-boulot entre midi et deux, je courrais acheter mon précieux. Le soir, je me calais devant ma chaine hifi, et rien que le fait d’enlever le film plastique, de découvrir le livret et d’en sentir l’odeur d’encre fraîche, rien que ça c’était du bonheur. Puis venait la première écoute : extase ou déception, mais toujours un grand moment. (mode vioque : OFF)
    Avec l’arrivée du mp3, d’eMule et bitTorrent, puis Spotify et autres, tout ça s’est perdu. Les 3/4 des albums leakent plusieurs jours (voire semaines) avant leurs sortie, ou sont mis en écoute légale en « avant-première » sur les sites des artistes ou iTunes en exclu, le tout en mp3 pourrave au mieux en 128k (beurk), les rayons de CD disparaissent dans les magasins etc…

    Grâce au vinyle, je retrouve un peu ces sensations perdues. Le bel objet, et comme tu dis tout le rituel qui va de pair avec l’écoute, permet de ré-appréhender la musique de manière posée et attentive. Quand je commande une nouveauté, je m’interdis d’écouter l’album en avance même s’il est dispo légalement.
    Et puis il y a le plaisir de fouiner dans les brocantes et les vides greniers pour dénicher des vieilleries passionnantes, voire des perles rares (J’ai récemment chopé un pressage original de « Radioactivity » de Kraftwerk en parfait état pour…1 € ! ).
    Bref, je ne m’attarderai pas sur le côté technique du son, tu as plutôt bien résumé, mais pour moi aussi le vinyle est une vraie source de bonheur musical.

    PS : je chipote, mais une toute petite correction : le disque n’est pas constitué de sillonS gravéS en spirale, mais simplement d’1 sillon gravé en spirale 😉

    • enguerran dit :

      Très juste, merci pour la correction. Niveau technique, je ne suis pas un expert, idem pour l’orthographe.
      Oui il y a l’aspect « acheter des vinyles aujourd’hui » que j’ai zappé et qui fait parti du plaisir. La brocante du village du coin, avec le mecs qui refourgue ses caisses de 33 tours au lot, avec des perles dedans. C’est rare, mais ça se fait encore et en parallèle l’achat neuf chez le disquaire. Enfin, de plus en plus les mecs se disent avoir de l’or dans les mains, avec des disques tout pourris qui ont pris la flotte, parce que M6 a dû faire un 100% Mag consacré au « vinyle, ce trésor qui dort dans votre grenier ». Mais ça n’enlève rien au plaisir de chercher. Et puis Leboncoin et PriceMinister et Discogs aussi. Bref, merci pour ce commentaire !

      • f!red dit :

        Re.
        mes « S » en majuscules n’étaient pas mis ainsi pour rectifier ton orthographe (qui n’avait pas à l’être d’ailleurs), mais simplement pour mettre en valeur le fait qu’il n’y a qu’un seul sillon. Mais cette remarque était plus une boutade qu’une véritable remontrance 🙂

        Pour ce qui est des brocantes, tu es tout à fait dans le vrai : Pour 1 disque génial trouvé, tu dois te faire des caisses entières de Clayderman, de Sardou de Jouvin à la trompette ou de Boulevard des Hits 1984 avec Jeanne Mas et JL Lahaye, qui le plus souvent sont exposés en plein soleil (bonjour les vinyles gondolés….). Mais oui, après des fois 2 heures de recherches vaines, si tu tombes sur LE disque qui fait plaiz’, tu repars tout content !
        Le secret : éviter déjà les disques exposés en plein soleil donc, et surtout vérifier l’état du disque s’il n’est pas rayé ou gondolé. Après, un disque sale mais pas rayé peut retrouver toute sa jeunesse après un bon nettoyage avec le matériel adéquat !
        Perso, j’ai « pêché » en broc’ la BO de Shaft (double LP) pour 4€, « Scary monsters » de Bowie pour 1€, « song in the key of life » de Stevie Wonder pour 6€ et bien d’autres toujours impeccables.

        • enguerran dit :

          Pour être tout a fait juste, il y a un sillon par face, pas par disque ;).
          Une fois, un mec m’a revendu tout son lot pour 20€, avec du Iron Maiden, Accept, Helloween, James Brown, Van Halen, et beaucoup de merdes. J’avais trouvé le lot Woodstock 1968 live (3 volumes), pour 20€, j’ai trop négocié, il a préféré le garder. Je m’en suis mordu les doigts.

          • m z m dit :

            Pour être précis sur le ou les sillons, en fait, il existent des disques à plusieurs sillons parallèles par face, chacun d’eux produisant un contenu différent. Ainsi, on ne sait jamais sur quel sillon l’on positionne la cellule, on ne peut donc pas choisir le morceau lu !
            Personnellement, ce qui m’avait fait revenir au vinyle il y a pas mal d’années, c’était surtout la possibilité de trouver des disques qui n’ont jamais été édités sur un autre support que le vinyle. Certes, beaucoup de vielleuries d’artistes pas très connus (à tort), mais aussi des rééditions ou de nouvelles productions (sur de petits labels indépendants) sortant uniquement en vinyle.

      • Lecoeur dit :

        bonjours Enguerran,
        Juste une question: es-tu sûre que les NOUVEAUX vinyles (ceux imprimés récemment) ont une source analogique ? Après tous les articles que j’ai lu,j’en doute, mais en ce qui concerne le récent, nous somme peut-être d’accord. frédéric

        • enguerran dit :

          Bonjour,

          évidemment non, tous les nouveaux vinyles n’ont pas une source analogique. C’est très compliqué d’ailleurs pour un musicien d’enregistrer en mode « tout analogique ». Peu de studios le propose, peu de studios le font vraiment et on en trouve encore moins à être vraiment bien spécialisé dans le son analogique et son traitement. Mais ça revient. Par exemple, Kadavar, un groupe de rock allemand, enregistre tout en analogique.

          Ensuite pour les nouveaux pressages de vieux albums, c’est vraiment au cas par cas, du repressage avec un nouveau mix / master tout numérique, repressage à l’original sur disque plus épais, etc. etc. y’a de tout.

    • Gallo dit :

      Totalement d’accord avec vous , je ´´ redécouvre ´´ le plaisir de réécouter des vinyles.
      Je me suis offert pour Noël une Thorens td166, avec l’emballage d’origine , vendue par un passionné.
      Il m’a offert un 33tr en parfait état , des platters, donc après l’avoir écouté une quinzaine de fois en 2 j, vive l’extérieur du vinyle 🙂

  • Elesbed dit :

    Bonjour,

    Personnellement, je me suis remise au vinyle après avoir récupérer une platine trentenaire appartenant à ma grand-mère… rendez-vous compte, c’est une radiola! J’ai piqué quelques vinyles à mes parents et hop ma collection à commencer… et ce que j’apprécie aussi c’est de re-choisir la musique que j’écoute, car comme le dis Munvier, ça à un coût et du coup je n’achète pas tout ce qui me passe dans les mains… Je me suis aussi remise à sélectionner ce que j’aimais et je prends de plus en plus de plaisir à les choisir et à fouiner chez les disquaires, à me taper la tête contre les bacs parce que je ne peux pas tous les acheter et à courir chez moi les écouter!

    Je te souhaite une bonne journée,

  • jerry ox dit :

    Bonsoir Enguerran , et comme vous avez raison . On nous a enflé avec le Compact Disc . L’objet fut réduit, le livret souvent réduit à deux pages sans les textes et les photos et puis le son …l’ensemble des pistes (enfin quelque pistes) furent enlevées ! On s’en rend compte sur quelques disques comme « Abbey Road  » des Beatles ou « Stinky Fingers  » des Rolling Stones qui sonnent tout deux infiniment moins bien qu’en vinyl . Merci pour ce billet !

  • greg dit :

    Bonjour,

    De prime abord, je me méfie des articles qui encensent le vinyle supposé faire revivre le son sacrifié sur l’autel du numérique. J’ai moi même une platine avec quelques dizaines de galettes que j’écoute avec grand plaisir mais j’ai également quelques centaines de CD et je ne fais pas de racisme entre les deux.

    Comme vous le soulignez très justement, prendre le temps d’écouter de la musique est souvent associé au vinyle qui nécessite des électroniques de qualité vu le gain et la correction nécessaires à leur écoute. Habitué aux musiques compressées, on découvre quelque chose de nouveau : la dynamique, différence entre la petite phrase musicale chuchotée et le forté.

    Cependant, plutôt que de lapider le support numérique (tel que le CD), je voudrais avancer le fait que l’écouter sur des électroniques bien faîtes est également une expérience intéressante, le vrai souci est « qu’appelle-t-on une « électronique bien faîte » » ?

    Aujourd’hui, notre façon de consommer la musique a radicalement changé et pour être compétitifs, les constructeurs s’adaptent au marché : il faut quelque chose qui ne soit pas cher et qui plaise tout de suite. Le lecteur CD doit lire à vitesse constante ( et précise ) des suites de 0 et de 1 qu’il doit assembler pour recréer le signal analogique correspondant via un étage appelé convertisseur.

    Dans la plupart des cas, ces tâches sont gérés par un assemblage de toujours les deux ou trois même composants pas chers et assemblés de façon à tirer vers le bas les coûts de production. Tout élément ou architecture visant à retranscrire de façon qualitative n’entrant pas dans cette logique de coût est alors présenté comme « haut de gamme » et l’auditeur exigeant — souhaitant retrouver ni plus ni moins ce qu’il a sur son CD — devra avoir la bourse à la hauteur de ce luxe.

    Dans cette soupe, auquel le vinyle n’échappe pas, le marketing vient nous asséner des vérité vraies telles que « les ampli à lampes qui chauffent le son », des électroniques « sans compromis » et je ne parle pas des câbles à 1 000€ le mètre.

    De façon assez paradoxale, afin de plaire au plus vite dans les auditoriums, sont implémentés des filtres numériques appliqués pendant la phase de conversion qui vont maquiller le son pour le rendre plus plaisant … faire ressortir mieux les voix, le piano, la guitare électrique ou le boum boum technoïde. On a déplacé un poste de coût et pas au bénéfice du consommateur.

    Alors oui, je suis d’accord avec vous, on ré-apprend aujourd’hui à écouter de la musique mais ce n’est pas l’apanache du vinyle, un ensemble « bien fait » retranscrit l’émotion musicale. Écouter un MP3, même de bonne qualité, sur une électronique fidèle, c’est comprendre l’ampleur du massacre.

    Amicalement,
    Grégoire

  • xpe74 dit :

    Le plaisir, c’est après tout l’essence de quelque support que ce soit et les guerres entre pro vinyl ou pro numérique n’ont que très peu de sens. Merci pour cet article bien venu et les commentaires éclairés qui ont suivis. Pour être revenu au vinyl après 25 ans de cd, et en avoir fait mon métier en montant un site internet indépendant ( http://www.backtovinyls.fr) , on se rend compte que les contingences technologiques ( matrices de studios et qualité de presse) sont un aspect, la manière dont sont produits a ce jour les ré-éditions est un autre aspect du problème vu qu’elles sont largement pompées sur base de CD ( interet pour les amateurs?) . Et puis que dire de la commercialisation via les grandes plateformes de vente en ligne , ou des vendeurs pro ( allemands et suisses) importent massivement du disque vinyl d’allemagne, des USA, du Canada, massivement moins cher que le prix des grossistes en France, frais de port inclus. On peut alors se demander quelle est la qualité de ces produits dont on peut légitimement demander d’où ils sortent et si ils ne relvent pas de la contrefaçon. Enfin, pour consommer du MP3 et mixer avec, on a quand même un problème de qualité globale même sur des produits neufs et récents. Vive le vinyl donc pour le plaisir et le reste.

  • greg dit :

    C’était le meilleur jour pour recevoir ce lien : http://people.xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html en d’autres termes : « le CD permet déjà d’avoir une qualité plus que suffisante à l’égard de nos possibilités auditives. Pousser la numérisation plus loin (192kHz/24 bits) ne sert au mieux à rien et au pire peut induire des distorsions bien audibles. »

    La vidéo en lien dans l’article à propos du signal à 18kHz prétendument déformé est sans appel « toutes les fréquences échantillonnées sont parfaitement reproduites et ce jusqu’à la fréquence de Nyquist. » ( soit approx. 22kHz pour le CD, ce qui est au delà du spectre audible).

    Le problème vient non pas du support mais de la chaîne de traitement du son, de l’enregistrement jusqu’à nos oreilles. Le moment très délicat de la conversion numérique analogique faite dans les lecteurs CD a une très grande part dans la responsabilité de la mauvaise restitution du son.

    Amicalement,
    Grégoire

  • […] le savez chez Jack 3.5mm nous aimons les beaux objets et l’écoute si particulière du vinyle. Toutefois, il faut bien l’avouer la plupart de nos écoutes passent par de la musique […]

  • Lecoeur dit :

    Bonjours Enguerran.
    Juste une question: Es-tu sûre que les vinyles imprimés récemment ont une source analogique. D’après mes nombreuses lectures sur le sujet, j’en doute ! mais peut-être ne parles tu pas de ceux là et dans ce cas, nous serons d’accord !

  • Arnaud Mathon dit :

    Malheureusement, la physique la plus élémentaire nous prouve que le vinyl est très loin de la qualité du CD tout comme le cylindre était moins fidèle que le vinyl. Combat d’arrière garde que les producteurs poussent pour encourager la consommation de la musique.Le vinyl ne pouvant être copié aussi facilement qu’un CD, ils sont gagnants. Mais question fidélité et largeur du spectre sonore, le vinyl n’arrive même pas à la cheville du CD et cela quoique vous le pensiez !

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