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Album de la semaine: Etta James – At Last (1960)

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Il y a des musiques qui s’accordent avec nos humeurs, des chansons qu’on écoute seulement à des moments particuliers, d’autres qui nous évoquent des souvenirs gravés dans nos coeurs. Le dimanche matin, je savoure mon café et mon temps libre en écoutant des chansons des années 60 et 70, des titres désormais passés au rang de classiques. Elvis, The Doors, Bob Dylan, B.E King, Al Green, Tom Waits… la liste est longue. Mais parmi tous ces artistes, j’avoue porter une préférence pour la chanteuse de soul Etta James et son album « At Last » de 1960 qui fait parti des 50 meilleurs albums « Women who rock » par le magasine Rolling Stones.

Etta James était une chanteuse de soul, jazz et blues américaine née à Los Angeles en 1936, qui nous a quitté en 2012. L’album « At Last » comprend de nombreuses chansons toutes plus belles les unes que les autres . Etta y parle d’amour, de passion souvent douloureuse, de sensualité, le tout mené par le timbre et la force de sa voix. On y retrouve « I want a sunday kind of love » qui est une belle ode à l’amour, à l’attente de la rencontre de celui qui réchauffera son quotidien: « I wanna Sunday kind of love. A love to last past Saturday night. And Id like to know its more than love at first sight ». « All I could do is cry » est la plainte déchirante d’une femme qui assiste au mariage de l’homme qu’elle aime avec une autre ; on ressent sa peine, on partage ses émotions grâce à la détresse qui ressort de la voix poignante d’Etta James. « At Last » comprend également un des titres les plus connus de la chanteuse : « I just want to make love you » dans lequel elle chante avec tellement de passion et sans pudeur son désir « I don’t want you sad and blue. And I just wanna make love to you ». La rythmique nonchalante de ce titre vient d’ailleurs illustrer savamment la sensualité des paroles.

Cet album chante l’amour et la passion ! Etta James y évoque tellement d’émotions universelles que ses chansons ne vieillissent pas. « At last » est agréable à écouter par tous les temps : un après-midi pluvieux sous la couette ou dans un parc une journée estivale avec un verre de vin blanc.


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https://twitter.com/PresciHelsinki

Après avoir passé 7 ans à Helsinki où elle travaillait pour Metal Sickness, Prescillia contribue régulièrement sur Jack 3.5mm en écrivant des chroniques d'album, live reports et interviews de groupes. A côté de ça, elle est étudiante en Master Web éditorial à Poitiers et bientôt chargée de com' auprès de groupes.

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