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Hellfest 2016 : dimanche, les moments forts

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Dernier récap pour ce Hellfest 2016, le temps de faire le point sur les groupes qui sont passés le dimanche, mais aussi pour faire un petit état des lieux des infrastructures pour cette année.

Un petit point sur les infrastructures ?

Déjà, on l’a souligné plusieurs fois les années précédentes, mais, et on s’en rend bien compte le dimanche, le site reste vraiment propre : on peut continuer de s’assoir dans l’herbe sans se poser sur un vieux kebab ou une gerbe plus ou moins fraichement déposée. À qui en attribuer le mérite ? Des équipes de nettoyages ? Peut être. Un public assez respectueux pour ne pas tout saccager ? Peut être aussi, ou bien les deux.

Les toilettes, toujours une grande problématique, je ne donnerai que le point de vue masculin : on attend pas, les points sont bien répartis, c’est cool. Visiblement, ça reste toujours compliqué côté fille : files d’attentes de plusieurs centaines de mètres.

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La nourriture : chez Jack 3.5mm on aime toujours aller voir ce qui se fait de nouveau dans les stands, qui à le regretter. Cette année, profitant du côté pratique de la carte Cashless, on a surtout tapé dans les stands Hellfest Snack : sandwichs, pilons de poulet, ou boulettes veggies. Pas d’attente, pas trop cher, c’est plutôt cool. Pour les stands de restauration indépendant, c’est plus compliqué et très inégal. La seule constante : une file d’attente de 10 à 30 minutes et peu de table pour s’installer. Tout ça pour un tarif assez chargé.

Au final, ce dimanche nous avons pu aussi prendre conscience de l’affluence un peu supérieure à l’année dernière : on circule un peu moins bien entre les scènes. C’est la rançon du succès : le site ne va pas pouvoir s’étendre indéfiniment et les places partent comme des petits pains.

Gojira, Kadavar, Katanonia, Megadeth, Ghost, Black Sabbath et Puscifer

On commence la journée avec Gojira, qui revenait à la maison pour cette édition 2016, et qui a fêté l’anniversaire de Mario, le batteur, avec le public du Hellfest. Un show très accès sur le (bon) dernier album (promo oblige), mais qui n’a pas négligé les vieux tubes (Remembrance :)). Très bon show trop court.

Kadavar, dans the Valley, a également mis l’accent sur leur dernier (mais moins bon) album, quitte à en négliger leur vieux tubes. Personnellement, quitte à paraitre pour le mec qui dit que « c’était mieux avant« , je suis un peu resté sur ma faim.

Katatonia défendait également leur dernier album sous la tente The Altar, tout en plaçant de ci de là des morceaux de chaque précédent album (et il commence à y en avoir un paquet). Bien qu’un festival en plein air n’est pas le meilleur endroit pour les voir, ce show était quand même appréciable : public très calme, tous là pour apprécier un peu un groupe qui est assez à part sur la scène métal. Et au bout de 3 jours, c’était très appréciable.

On se place devant les scènes principales pour Ghost, en regardant (une fois de plus) Megadeth, le temps de 3 ou 4 morceaux, comprenant A tout le monde et Holy Wars. Un goût de réchauffé, mais bon, ça reste Megadeth, on ne va pas cracher dans la soupe.

On attendait beaucoup du show de Ghost. une chorale d’enfants de Clisson devait monter sur scène, le groupe avait promis un concert exceptionnel pour ce Hellfest. C’était le cas : coeur d’enfants, reprenant « Come together, together as one », rendant la situation un peu bizarre au passage, et feu d’artifice. Mais un show trop court pour Ghost (50min) : on a pas le temps de rentrer dans l’univers que c’est déjà fini. Pas d’intermède acoustique non plus, et à part un Year Zero et Body and Blood, que des morceaux de Meliora (que j’apprécie beaucoup, mais j’aime aussi les albums précédents). Quand même une belle prestation.

 

On retourne à The Valley pour Puscifer, énième projet de Maynard James Keenan (Tool, Perfect Circle). Ce groupe ne m’avait pas forcément interpelé à l’écoute, mais avait un côté très intriguant en live, notamment avec les danseuses et les catcheurs sur scène, tout ça dans une scénographie assez soignée.

Fini le dimanche, fini le Hellfest 2016, le temps d’un dernier verre, de rentrer le lendemain aux réalités de la vie et de se dire à l’année prochaine 🙂


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Enguerran a aidé Pierre à lancer Jack 3.5mm et y contribue régulièrement, en publiant des chroniques d'albums, du test de matos et gère toute la machinerie du site. A côté de ça, il est designer et développeur web indépendant.

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