background img
Hellfest - report 2 les groupes

Hellfest 2012 – le report (2/2) : les groupes

5126

Après avoir fait la revue du festival, allons à l’essentiel : les groupes. Comme on l’a déjà dit, les scènes sous tente (The Altar, The Temple, The Warzone, The Valley) n’étaient pas toujours accessibles. Donc parmi les groupes qu’on voulait absolument voir, certains sont passé à la trappe, ou vu mais de très loin.

Vendredi : premier jours, premières émotions

Fraichement débarqués à Clisson, on déboule directement sur les Mainstages. Ce qui est sympa avec les Mainstages, c’est qu’il y a de la place. Toutes proportions gardées. 2 scènes géantes côte-à-côte qui délivrent du son quasiment non-stop, pendant qu’un groupe joue, un set se prépare sur la scène d’à côté pour enchainer directement derrière. Ça plus du soleil (le samedi et dimanche), et une bière, voir même un whisky coca, et hop c’est parti. En vrac.
Unisonic Hellfest 2012Le temps de s’installer, planter la tente, tout ça tout ça, on est arrivé pour Unisonic. Bien qu’étant pas fan, on reste quand même un peu nostalgiques sur quelques tubes d’Helloween. Passons vite, Orange Goblin va commencer. On se précipite donc à la tente The Valley, pour se rendre compte que beaucoup ont eu la même idée. Le chapiteau est plein, impénétrable, et c’est la foule à ses abords. On regarde leur Red Tide Rising de loin, sans pouvoir avancer, c’est bien dommage. On repart la queue entre les jambes et à tout hasard, on passe sous la double tente The Temple / The Altar. Ce sont les gars de Brujeria qu’on y voit, avec beaucoup moins de monde que dans la tente précédente. Qu’à cela ne tienne, on va rester un peu. Enfin sans compter sur Brujeria : vu qu’après 2 morceaux on a l’impression d’avoir entendu tout leur set, on est parti vite fait.

De retour devant les scènes principales : Turbonegro est déjà lancé, et bien lancé. Leur nouveau chanteur assure, comme le reste du groupe. Perso je ne connaissais Turbonegro que de nom, j’ai été très agréablement surpris par ces norvégiens : la patate, un show bien en couleurs, et aucun complexe pour la bedaine, on a arrêté de rentrer le ventre devant ce concert, c’était la mode.

Fin du set, l’autre scène enchaine sur Lynyrd Skynyrd. Un brin de soleil pointe le bout de son nez, on se resserre un whisky pour faire ton sur ton avec les drapeaux sudistes, le concert commence. Grosse claque, le set est bien ficelé, sans fioriture: on peut apprécier un groupe de légende qui, visiblement, a su garder une certaine humilité vis-à-vis du public. Les tubes sont là, Free Bird marque la fin du concert. Sourires sur tous les visages, le concert est un succès.
Dropkick Murphys enchaine. Si j’ai beaucoup écouté DP il y a quelques années, avec leur album Do or Die (ah oui ça remonte à 1998), je n’ai pas vraiment reconnu le Dropkick que je connaissais: moins d’influence celtique, ça sent moins la Guinness. Mais ça marche en festival, le public a visiblement bien apprécié. Hop on en profite pour manger un bout, boire un verre, et on attend Megadeth, un des groupes que j’attendais le plus. Je ne les avais jamais vu, et j’attendais comme beaucoup l’année de leur passage au Hellfest. Hop ça commence. Niveau performance on est bon, Dave Mustaine et ses potes assurent (à mon avis, avec Mustaine sur le dos, ils doivent pas avoir beaucoup droit aux pains chez Megadeth). Jets de flammes, danseuses dans un box surélevé pas loin de la scène, Megadeth enchaîne ses tubes. Grand moment d’émotion devant Hangar 18 et Holy Wars. Ceci dit, j’ai trouvé le groupe assez distant du public, comparé aux groupes précédentes. Megadeth a fait son show et n’a pas demandé son reste.

Le temps d’encaisser la journée, de débriefer avec des gens biens, on loupe King Diamond et on va se coucher.

Samedi : soleil, bières et acouphènes

Après avoir pris des forces, on retourne sur le site vers 16h, ayant lamentablement loupé Steel Panther. Bon, on se laisse pas abattre, et, intrigué par Djerv, on va se poser sous The Temple. Pas banal comme groupe, mais après 2-3 morceaux, pas convaincus, on s’en va pour aller voir Sacred Reich. Les gars qui, comme toute la scène trash, ne rajeunissent pas, mais se défoncent sur scène. Une bonne surprise, je ne connaissais pas, et une bonne mise en bouche pour Exodus.
Exodus Hellfest 2012Déjà passé il y a 2 ans, Exodus ne sont pas non plus tout jeunes. Et pourtant c’était un des bons souvenirs de 2010 : du trash, de l’énergie, et un gros circle pit au milieu de la foule, avec plein de poussière. Et on a eu droit à la même formule cette année, avec plus de monde. Sacrément la patate les gars. Après une bonne pause, on revient sur les Mainstages et Within Temptation n’a pas fini de pleurer pour je ne sais quelle raison. On se colle pour attendre Machine Head en mangeant un petit chili con carne. C’est bien, c’est propre, ça envoie (Machine Head, pas le chili… quoique) et on arrive aux gros show : les Gun’s, pour 2h30 de show, avec Behemoth et Refused qui passe en même temps.
Après être resté plus que de raison devant des Gun’s essoufflé et avoir entendu les 2-3 titres incontournables, direction the Temple avec Behemoth. C’est la cohue sous le chapiteau, tout le monde veut avoir la meilleure place. Il est 1h du mat, fatigués, on se fait pousser jusqu’à une place un peu plus lointaine. Retour de Behemoth qui était venu en 2010, et dont le chanteur a depuis fait face à une leucémie. Visiblement, il est bien sur pied et commence le set par le “tube” Ov Fire and the Void”.
Refused Hellfest 2012Le dilemme nous obligeant à partir voir Refused, un groupe qu’on ne pensait plus jamais voir, depuis leur séparation d’il y a quelques années (au moins 10 ans maintenant non ?). Le chapiteau, comme prévu est inaccessible, pas grave on se cale dans la forêt en face et on profite, de loin, du concert.
Fin de cette deuxième journée, on repart à la toile de tente en faisant une escale au Carré VIP qui s’est pour l’occasion transformé en boîte de nuit.

Dimanche: derniers concerts et retour à la réalité

On commence la journée devant une bonne surprise : Van der Buyst. La formation neerlandaise assez récente (2008 il me semble) distille du bon vieux hard / heavy sans concession. Ca marche bien, on regarde jusqu’à la fin. Après une pause, on retrouve sur la même scène D.A.D. (Disneyland After Dark). Les gars ne sont plus tout jeunes, ils ont l’air quand même assez barges. La basse en plexi à 2 cordes est assez symptomatique. Il faut attendre la fin du set sous le soleil pour avoir droit à leur Sleeping my day away, qui a duré pas loin de 10 min pour le coup. On se pose ensuite devant Walls of Jericho. Présent aussi il y a 2 ans, ça avait été une grosse claque : un set plein d’énergie, une chanteuse qui envoi du bois. Ça a été la même cette année. On reste scotché par la performance scénique.
Après un problème de carte bleue perdue, on revient devant les scenes principales. Manque de bol, on aura loupé quasiment tout Black Label Society. Ils sont passé l’année dernière, heureusement. DevilDriver prend la suite, et nous balance un métal à la fois moderne, rappelant du Arch Enemy, du Lamb of God, tout en ayant décidément une touche trash des 80’s à la Slayer. Je connaissais un peu, j’ai quand même été agréablement surpris.
Un dernier coup d’oeil à la scène principale, avec les bons vieux Blue Öyster Cult, qui nous ont envoyé leur son très 60’s/70’s. Dernier oui parce que on a dû prendre la route ensuite, et retourner à la morne réalité, sans alcool, sans musique, sans mecs bourrés partout. On a posé les chapeaux de cowboys, à l’année prochaine Hellfest.

Les bonus…

Pour faire durer le plaisir, je vous recommande la page consacrée au Hellfest sur Arte Live Web, avec 27 concerts enregistré diffusés en bonne qualité.
Vous aurez surement remarqué que les photos de cet article ne sont pas les nôtres. Si vous suivez notre page Facebook, vous devez déjà savoir pourquoi.
Quoiqu’il en soit, on a vu pas mal de gens pendant les 3 jours, voici donc toute notre archive photo avant que l’appareil tombe en rade… RIP l’appareil photo…


Article Tags: ·
68

Enguerran a aidé Pierre à lancer Jack 3.5mm et y contribue régulièrement, en publiant des chroniques d'albums, du test de matos et gère toute la machinerie du site. A côté de ça, il est designer et développeur web indépendant.

Leave a Comment

Your email address will not be published.